6 juin 2012
Siaugues-Saint-Romain – Montbonnet – 21km

Au dessus de Siaugues-Saint-Romain

Vers le Bois Petit

Dans le Bois Grand

Près de Limagne

La Durande - vue de la Vesseyre

Sommeil sans cauchemar, et chance, le linge a séché, grâce au chauffage de la salle de bains. Arthur est passé à la boulangerie aux aurores… Départ à 8H-1/4. On commence par le goudron, puis très longue piste montante, et, tout d’un coup, assis sur son derrière au milieu de la route, un chat venu d’on ne sait où… sauvage ou domestiqué ? Et le lièvre dans les champs, lui, sûr qu’il était sauvage !!!
Voici quelques gouttes, heureusement elles ne sont que passagères

Au sommet de la Durande

 

 

Le panorama

Le sentier descendant

 

La croix de la Durande

Vers le Verney

Traversée de forêt et descente dans un vallon. Laissons le hameau de Limagne à droite, et en route, par droite pour l’Ascension de la Durande dont l’accès final ressemble plus à de l’escalade qu’à de la marche… Mais au sommet, quelle vue magnifique ! Les tables d’orientation nous aident à situer les principaux points de vue.
Descente relativement facile à travers bois, et nous voici au Vernet, juste à temps pour assister à une corrida typique de la Haute-Loire. P’tit casse-croûte sur une aire de jeux, et nous voilà repartis…

Au Verney

Fontaine au Verney

Un coin agreable au Verney

Vue sur le Verney

La croix du Poux

Nous passons par le Poux où de magnifiques chevaux nous saluent en hennissant très fort. Longue montée à travers bois, pause déjeuner faite de saucisson et de sandwiches à la sardine ; puis re-goudron jusqu’au Lac de l’œuf qui ressemble plus à une tourbière qu’à un lac.

Vue près Le Suc

Le lac de l'oeuf

Le gite de Montbonnet

Et c’est là que la circulation pédestre devient intense : c’est le boulevard Saint-Jacques ! Des pèlerins affichent des sourires angéliques depuis la nana en short mini et chapeau Traclet portant un léger "baise en village" au "pénitent", en nage portant tel une croix un sac pesant mal réglé : ils ne savent pas ce qui les attend, les « pôvres » ! Ils nous observent avec curiosité car nous marchons à l'inverse d'eux comme s'il n'y avait qu'une seule destination possible et on devine laquelle.
Voici Montbonnet et son unique bistrot vers lequel nous nous précipitons, afin d’éliminer poussières et insectes de nos gorges asséchées. Là encore le village est assiégé par les jacquets qui n’ont que deux mots à la bouche : Saint Jacques !

Arrivée au gîte, et adieu notre tranquillité : nous sommes au milieu d’une ruche bourdonnante où tout n’est que propos relatif à Compostelle. Quatre donzelles empélerinées qui viennent de débuter par la première étape de ce si long chemin s'agitent en tous sens préoccupées surtout par ce qu'elles vont mettre demain, quant  à notre hôte  frénétique et obsédé par les punaises de lit, il nous livre un long récit sur la chasse de cet insecte à faire pâlir le comte Zaroff. Il nous tance de quelques consignes bien senties. Repas copieux et convenable. Demain, départ de bonne heure… Glissons nous sous les toiles…

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