10 juin 2012
Saint-Front – Queyrières – 25km

Déjeuner matinal fait d’un demi petit chèvre, de pain et de chocolat. Départ 8H. Quittons ce gîte très propre (trop ?) pour aller vers de nouvelles aventures. P’tite montée et piste en lisière de bois, avant d’atteindre le lac de Saint Front, désert à cette heure. Nous montons sur une voie privée en bordure de bois, puis traversée du bois des Roches jusqu’à Roffiac. A partir de la croix de Roffiac, nous nous engageons sur un très vaste plateau qui descend vers Le Cerisier et remonte vers Montbrac. Le GR nous impose une gymnastique ridicule entre deux-trois maisons, avant de nous engager sur un terrain herbeux entre des murs, nous rappelant certains sentiers de l’Aubrac.

Mon vieux Pataud!

Vieux puits

Dôme de phonolite du massif du Meygal caratéristique de la région du Velay

Arrivée au Serre au milieu de cette vaste prairie, le balisage devient complexe. Nous revenons vers la maison cantonnière, barbotant dans un terrain marécageux, et prenons le goudron de la D26, jusqu’à la prochaine intersection sur la gauche pour rejoindre le GR, ce qui est chose faite après un bon quart d’heure de jurons comme seul Arthur sait en proférer. Il nous faut descendre vers une croix, reprendre à angle droit, franchir le ruisseau du Bertrand et remonter sur un nouveau plateau.
Le temps est couvert, le vent est frais. Casse-croûte. Retraversons la D26 pour marcher en direction du Nord-Est, et brutal changement de direction à quatre vingt dix degrés. Nous reprenons un sentier herbeux bordé de murets, traversons le ravissant hameau de Montvert, retraversons une troisième fois la D26, puis piste descendante qui nous amène au hameau des Vignes Basses ; traversons la D15 pour remonter sur les Vignes Hautes où nous déjeunons sous un appentis, quelques gouttes de pluie tombant.

Lavoir

Le repas se fait près d'un poulailler en compagnie des volatiles caqueteuses. Le ciel devient de plus en plus incertain, et, à l’entrée de la forêt du Meygal, les gouttes commencent à se faire plus insistantes. Maintenant il pleut, halte protégée près d’une aire de pique-nique, puis ascension sur le Testavoyre, au milieu d’énormes blocs de pierres. La pluie redouble, longue descente à travers la forêt domaniale, sentier boueux, gorgé d’eau, jusqu’aux quatre routes.
Nous sommes trempés, un automobiliste nous propose son aide véhiculée, mais il n’est pas du coin. Nous décidons de continuer par la route, après nous être trompés de direction : trois kilomètres de goudron pour rejoindre Queyrières….
La chambre d’hôte que nous avons réservée nous apporte confort et bien-être. Nos hôtes nous offrent thé et café. Le repas sera à 19H. C’est grand luxe, il faut chaud : nous apprécions la quiétude de ce lieu. Repas très sympathique avec une dame charmante et aux petits soins, et son mari sportif : tous deux ont vécu à Aurec-sur-Loire….. Point de ralliement commun… 22H, le lit douillet nous accueille et c'est l'immersion dans un sommeil profond.